Publié le 10/11/2022 - 10h47

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

La réussite indéniable de la France en termes de transition énergétique par rapport à la plupart des pays développées est historiquement dûe à son investissement dans l'énergie nucléaire. L'absence déplorable d'entretien de cette politique causera dans les années à venir un probable recul important en termes de carbonation du mix électrique et énergétique, et il convient de ne pas sacrifier l'avenir à long terme en perpétuant cette erreur. La gestion de cet avenir nécessite toutefois d'envisager d'autres modes de production électronucléaire, plus soutenables en termes de déchets, d'impacts sur les technologie d'armement, et de types de carburant. Diverses options (thorium, neutrons, etc.) doivent être considérées, et adoptées si elles démontrent leur faisabilité et leurs vertus.