Partager la page

Publié le 10/11/2022 - 11h08

JK

  • E - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Aucune de ces options ne semble garantir l'existence d'un service public de l'énergie. Le fait que l'état « joue un rôle central » ne garantit pas que la production d'énergie n'est pas contrôlée par des actionnaires dans un système capitaliste. Or, les effets pervers de la privatisation de l'énergie sont impossibles à ignorer à l'heure actuelle. Plus particulièrement, il semble essentiel de garantir que les productions électronucléaire et hydroélectrique soient mise à l'abri de toute contrainte de rentabilité, incompatible à terme avec les nécessaire garanties de sécurité de ces installations. La production d'énergie par combustion de carburants fossiles doit être abolie au plus vite (et non simplement découragée par un relatif déficit de subvention), et l'approvisionnement en énergie du pays doit être assuré impérativement, car il s'agit d'une nécessité vitale. Malgré ces nécessités, un contrôle direct de l'état sur la totalité de la production d'énergie n'est pas souhaitable. La centralisation possède de nombreux effets pervers, même lorsqu'elle est le fait des états nations plutôt que des corporations. D'autres modèles de service public (plus proches du modèle associatif), s'appuyant sur des organisations indépendantes et non-lucratives, pourraient être explorées, même si leur intégration dans une grille électrique globale peut s'avérer délicate.