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Publié le 10/11/2022 - 11h10

Daddyoul

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

Il faut arrêter de tricher avec notre empreinte environnementale. Externaliser nos rejets de CO2 en faisant fabriquer en Chine ou en Inde nos produits de consommation n'est pas la solution pour la planète. Il faut réindustrialiser la France et le faire dans le respect de l'environnement. Il faut en même temps réaliser de la sobriété énergétique : isoler les logements et les bâtiments publiques, privilégier les transports en communs, privilégier la consommation locale, et augmenter notre consommation d'énergie vers le secteur industriel. Du fait de ce double mouvement, en 2050 les besoins en énergie resteront importants. Comme il devront aussi être décarbonés pour lutter conter le réchauffement global, tous les moyens de production décarbonés devront être activés : hydraulique, nucléaire, éolien et solaire. Cessons de les opposer et proposons un mix énergétique capable de les associer. Face aux besoins, et dans un esprit d'optimisation des moyens, il est préférables de retenir les solutions les plus concentrées : les centrales nucléaires, les parcs éoliens en mer et les champs de panneaux solaires en marge des autoroutes. On gagne ainsi en efficacité, en ressources et on évite de trop défigurer les paysages français.