Publié le 10/12/2022 - 09h40

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Il semble assez raisonnable d'accepter une température moyenne inférieure dans nos logements, au moyen d'habits, de draps, etc. plus chauds, bien que la clef vienne aussi de l'isolation (qui est moins un levier individuel toutefois). De même, il semble tout à fait envisageable de nous restreindre sur l'utilisation de l'eau chaude pour la douche, la vaisselle, de rationaliser notre consommation électronique en supprimant les appareils superflus souvent en veille, ou encore de choisir les bons horaires pour faire tourner sa machine à laver ou son four (selon la demande sur le réseau et l'origine de l'électricité plus ou moins carbonée). Cela demande clairement un effort de sobriété, mais qui s'imposera de fait avec l'augmentation des tarifs de l'énergie.