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Publié le 10/12/2022 - 19h59

jpsqye@gmail.com

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Il est grand temps de relancer la construction de réacteurs nucléaires (EPR2). 6 sont en projet, 8 à venir dans la foulée, et sans doute faudra t il continuer... Le maintien en état de fonctionnement du parc nucléaire existant, tout en restant conforme aux exigences de sûreté. Ne plus arrêter de réacteur comme ce fut le cas en 2020 à Fessenheim. Abolir la loi limitant à 50 % le poids du nucléaire dans le mix énergétique français. Investir dans les capacités de stockage de l'énergie électrique, sinon les investissements dans l'éolien et le solaire, dépendant de l'heure et des conditions météo, n'est qu'une vaste escroquerie. Pour l'indépendance énergétique de la France, une production d'électricité bas carbone, il n'y a pas mieux que le nucléaire à ce jour. Même si l'uranium provient de l'étranger, c'est le process industriel qui en fait du combustible qui rend la France indépendante. A condition que les pouvoirs politiques ne décident un jour de vendre ORANO à une puissance étrangère, comme ce fut le cas dans un passé récent avec les turbines ALSTOM qui équipaient les salles des machines... Si on veut être indépendant dans la production d'électricité, va falloir défendre les biens de la nation.