Publié le 11/01/2023 - 17h47
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C - Développer tous les projets hydroélectriques, y compris les très petites installations pour maximiser les capacités installées, et y compris les projets plus coûteux, tout en essayant de limiter les impacts environnementaux
Remettre en fonctionnement les anciens moulins à eau et centrales hydrauliques des sites industriels souvent à l'abandon. Arrêter de détruire les seuils et barrages parce qu'ils permettent de retenir l'eau, de recharger les nappes phréatiques et servent de refuge aux poissons en période de sécheresse et d'étiage Si les moulins sont en fonctionnement, le transfert des sédiments est assuré ainsi que la collecte des embâcles et déchets à l'avant des dégrilleurs. Ils oxygènent l'eau des rivières. Fournissent une énergie renouvelable décarbonée. Les moulins sont le deuxième patrimoine français après les églises. Autant dire qu'ils étaient nombreux et que les poissons étaient malgré tout beaucoup plus nombreux qu'aujourd'hui (voir bibliographie ancienne des moulins et des pêcheurs). Certaines roues à aubes sont efficaces et permettent de valoriser des sites appréciées par les promeneurs. Les turbines sont plus performantes et nécessitent une passe à poissons. Les vis mère devraient être réservées aux stations d'épuration. Des hydroliennes mobiles (voir site de David Adrian) pourraient aussi être installées en rivières, par exemple au niveau des vannes de décharge où le courant est important. Dans tous les cas, laisser tous ces sites à l'abandon est une hérésie. Simplifier les procédures administratives de recherche des anciens droits d'eau et soutenir les projets hydrauliques qui sont aussi source d'emplois locaux.
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