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Publié le 12/01/2023 - 12h25

Le-Lub

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants

  • F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

La sûreté nucléaire des centrales de production et de la filière de stockage des déchets radioactifs doit être primordiale. Cela passe par une maîtrise complète de la filière industrielle, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Les forges du Creusot ne savent plus fabriquer un générateur de vapeur sans ségrégation carbone ni un couvercle de cuve sans défauts (EPR), les aciéries Françaises n'ont plus les capacités pour produire les aciers spéciaux nécessaires (nombreux marchés passés par EDF à l'étranger), les écoles françaises ne forment pas assez de chaudronniers ni métallurgistes (contrats étrangers pour disposer de main d'oeuvre qualifiée), sans parler des millions d'équipements électroniques dont tous les composants viennent d'Asie. Savoir construire une centrale n'est pas suffisant. Encore faut-il savoir fabriquer ses éléments et être en mesure de le faire. La réindustrialisation de la France est une nécessité pour retrouver un minimum indépendance de production électronucléaire.