2023 - 15h51

Charles MILLIAT

D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

Pourquoi ne pas proposer le choix entre les 4 familles de scénarios RTE en indiquant les objectifs atteignables par chaque famille, le commun des citoyens n'ayant pas forcément la connaissance pour établir les liens entre scénarios et objectifs ? Le scénario qui, de loin devra être celui du futur mix énergétique est le 4° (La prolongation du parc nucléaire historique tant que les conditions de sûreté le permettent, parfois au-delà de 60 ans, et la relance d’un programme nucléaire à travers la construction de 14 nouveaux réacteurs par paire et de petits réacteurs modulaires). Ce scénario remplit les 4 objectifs A, B, D et E. Le choix du mix énergétique, donc des moyens de production d'électricité, doit répondre à un certain nombre de critères prioritaires qui sont : - Bas carbone - Pilotable (pour assurer la stabilité du réseau électrique) - Grande densité énergétique (pour limiter la taille des installations) - Faible emprise au sol et impact environnemental - Risques en fonctionnement et déchets maitrisés (d'un point de vue données statistiques et non pas émotionnel) - Faibles risques géostratégiques pour approvisionner les matériaux nécessaires L'étude comparative de toutes les sources d'énergie électrique place le nucléaire en tête de toutes les sources, de façon incontestable. Mr Bernard Tamain, professeur émérite à l'Université de Caen, présente cette étude comparative lors de conférences dans les universités et écoles d'ingénieurs. Les énergies éoliennes et photovoltaïques, par nature, ne peuvent en aucun cas satisfaire l'impérieuse exigence de stabilité du réseau électrique, ce qui exclut leur développement à grande échelle.

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