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Publié le 12/01/2023 - 20h54

David_Roa

  • C - La résilience au changement climatique

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

  • J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

La subordination du nucléaire au développement des énergies renouvelables, de façon à installer le nombre minimal de réacteurs nucléaires (uniquement ceux qui sont techniquement nécessaires pour accompagner les énergies renouvelables tout en garantissant la stabilité du mix électrique) en priorité sur les sites de production d'électricité nucléaire existants et en priorité aussi les modèles de réacteurs qui se sont avérés techniquement et économiquement matures (les réacteurs à eau pressurisée) J'ai répondu J parce que le développement des énergies renouvelables me semble prioritaire par rapport au développement de l'énergie nucléaire, qui me semble à son tour prioritaire par rapport aux centrales à combustibles fossiles, qui devraient être interdites. Les énergies renouvelables permettent de faire évoluer le mix électrique en améliorant son impact environnemental/émissions de gaz à effet de serre et sa compétitivité économique. En termes de sécurité d'approvisionnement, elles présentent l'inconvénient de l'intermittence, mais l'avantage est qu'elles permettent de produire de l'électricité à partir de ressources quasi inépuisables qui ne sont pas entre les mains de quelques pays seulement. L'énergie nucléaire, quant à elle, permet de faire évoluer le mix électrique, en améliorant son impact environnemental/les émissions de gaz à effet de serre, mais présente des zones d'ombre du point de vue de la sécurité d'approvisionnement et de la compétitivité économique. En ce qui concerne la sécurité de l'approvisionnement, bien que l'uranium naturel soit une matière première beaucoup plus répartie géographiquement que les combustibles fossiles, la technologie d'enrichissement de l'uranium n'est aux mains que de quelques pays, de sorte qu'on ne peut pas dire que l'uranium enrichi, qui est le véritable combustible des réacteurs à fission nucléaire, soit différent à cet égard des combustibles fossiles. En ce qui concerne la compétitivité économique, les nouveaux modèles de réacteurs ne sont pas comme les anciens, qui constituaient généralement á leur époque l'option technologique la moins chère pour produire de l'électricité, d'où l'idée de (i) subordonner le développement du nucléaire au développement des énergies renouvelables, car elles constituent une alternative plus rentable, et (ii) d'opter pour des modèles de réacteurs technologiquement et économiquement matures.