Publié le 12/01/2023 - 20h58
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs
La crise d'approvisionnement électrique vécue en 2021 et qui ne peut que perdurer dans les années à venir si la demande augmente comme envisagée, ne fait que confirmer l'effondrement au fil des années de la marge entre la demande d'énergie et la puissance installée pilotable (Cf. Note France Stratégie de Janvier 2021). Il est urgent de relancer un programme nucléaire ambitieux comme celui des années 1970-80 qui a placé notre pays dans une situation tellement confortable qu'on en a perdu jusqu'à la simple conscience. Aucune raison de ne pas savoir faire maintenant ce qu'on a fait il y a près de 50 ans. Le facteur de réussite essentiel est la volonté politique dans la durée sans laquelle le financement très capitalistique ne pourrait être assurée entrainant la frilosité des industriels clés du secteur. La société a considérablement évolué depuis 50 ans, le pouvoir politique s'est considérablement affaibli conduisant à une incapacité de prise de décision. Est-il normal que les choix énergétiques d'un pays soient le jouet des jeux politiciens, des idéologies et des affairistes ? Imagine t'on le pouvoir politique imposer à Renault, ou Peugeot, ou Airbus la technologie des voitures ou avions qu'ils construiront ? Pas imaginable pour ces industriels, mais à EDF on impose les technologies à développer pour des raisons non avouables. Le bon sens voudrait qu'on s'en remette à des organismes compétents pour proposer les choix judicieux. Nous disposons d'une Académie des Sciences, de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques, du CNRS. On pourrait aussi s'appuyer sur des entités comme RTE ou l'ADEME si ceux-ci n'étaient pas complètement infiltrés par des militants antinucléaires. La question de la volonté politique d
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