Publié le 12/11/2022 - 11h16
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
A mon sens c'est l’élément clé, l'habitat étant le plus consommateur en énergie il est possible de diminuer considérablement nos besoins en énergie, en chauffant moins, en utilisant moins d'eau chaude et en étant plus vigilant sur la consommation de nos appareils électroménagers et électroniques (télécommunications), cela va de pair avec une bonne isolation des logements et un réel contrôle de la perméabilité à l'air des bâtiments, les normes en la matière (RT2012, RT 2020) ne sont pas respectées aujourd'hui pour les constructions neuves en particulier par les promoteurs immobiliers qui ne font jamais les contrôles finaux de perméabilité à l'air et qui utilisent des matériaux inadéquats (parpaings, polystyrène, laine de verre....) et des méthodes non performante (isolation intérieure en lieu et place de l'isolation extérieure). Les aides de l'état pour la rénovation thermique des bâtiments doivent être massives et facilement accessibles (trop de paperasserie administrative rédhibitoire pour les populations les plus modestes) pour permettre aux plus démunis et aux organismes sociaux (HLM) d’effectuer les travaux nécessaire. Assouplir et simplifier la réglementation en matière de construction aussi bien en matière de matériaux autorisés (cela entrave l'adoption de nouveaux matériaux tout en maintenant les positions dominantes des principaux fabricants comme ST Gobain) que de normes et de réglementation par exemple les architectes des bâtiments de France sont un frein à l'installation de panneaux photovoltaïques sur les toits ou à la possibilité d'installer de grandes baie vitrées qui permettent de récupérer les calories solaires dans les logements. Adapter la construction de logement à la norme RT 2020, à l'utilisation de matériaux bio sourcés, au bioclimatisme nécessite aussi un recyclage des artisans en exercice qui sinon continue à construire comme ils en ont l'habitude sans tenir compte des nouvelles normes, ce travail de formation continue que devrait faire les chambres de commerces et d'industries n'est pas fait, cela pourrait être accéléré par la mise en place de label type RGE Qualibat obligatoire ce qui motiverait les artisans à se recycler.
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