Publié le 12/12/2022 - 11h02
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A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980
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B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais
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E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants
Le nucléaire est une énergie très faiblement carbonée, moins que le solaire et l'éolien, lorsqu'on regarde l'analyse de cycle de vie (étude ADEME). Il semble donc pertinent de le développer et de s'appuyer sur notre filières déjà existante. Avec une vision à long terme dans la filière, on attire aussi les compétences et les talents et l'on crée un vivier qui devrait permettre d'améliorer la capacité à délivrer les nouveaux réacteurs en maitrisant couts et délais. En raison du clivage concernant le nucléaire en France, il parait plus simple d'installer les nouveaux réacteurs sur les sites déjà existants, les riverains alentours bénéficiant des retombées économiques. Bien sûr les autres propositions sur la gestion des déchets sont cruciales (recyclage, et prise en charge définitive). Pour moi, les déchets nucléaires ont certes une très longue durée de vie mais aucun de nos descendants n'aura besoin de se préoccuper du problème au rythme où va le changement climatique, provoqué par l'accumulation de CO2 (gaz très inerte) dans l'atmosphère, qui lui non plus ne va pas disparaitre du jour au lendemain (d'ici 10000 ans, on aura toujours pas retrouvé le climat de 1800, meme si on arrete maintenant les émissions). C'est donc bel et bien aussi un déchet qui aura des effets mortels.
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