Publié le 13/01/2023 - 11h30
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Le principal frein est l'immobilisme gouvernemental résultant d'une part de son manque de compétence dans un domaine aussi vaste et complexe (le politique n'a pas de culture scientifique, ce qui n'est pas anormal) et d'autre part de sa réticence à s'entourer et faire confiance aux organismes disposant du savoir scientifique et technologique. Et pourtant de tels organismes sont légions : Académie des sciences, CNRS, CEA, AIEA. On devrait pouvoir s'appuyer aussi sur des entités dépendant du Gouvernement (ADEME) ou d'industriels comme EDF (RTE) pour peu qu'on expurge ceux-ci des innombrables dirigeants et militants antinucléaires qui y ont trouvé refuge au titre des grâces électoralistes de nos gouvernements successifs. Le savoir et la compétence scientifique et technologique doivent être le fer de lance de la mise en œuvre de la transition énergétique. L'organisation de débats grand public sans fin sur le tels domaines est à mon sens un détournement de la démocratie. On sait très bien à qui profitent de tels débats, au militantisme souvent radicalisé. Le débat public est destiné aux questions sociétales, pas aux questions d'essence scientifique et technologique. Y a t'il des débats publics et des palabres sur la conception des voitures, des avions, des smartphones ? Alors pourquoi a t'on jeté le nucléaire en pâture à l'écologisme politique ? Il est urgent de redonner le pouvoir à la science pour les questions scientifiques.
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