2023 - 16h09

apoulain

B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Les rapports scientifiques sont très clairs. Nous devons diminuer rapidement et fortement notre consommation d'énergie fossile et notre pression sur le Vivant. Toutes les réponses sont intéressantes. Premièrement, le coût global du système électrique n'est pas un vrai problème. En effet, le vrai problème du coût actuel de l'énergie est la mise en marché et la concurrence imposée aux fournisseurs et producteurs d'énergie. La mise en place d'un monopole public permettrait de remplacer efficacement le système complexe du marché de l'énergie européen. Deuxièmement, comme le montre, entre autres, les rapport RTE sur les futurs énergétiques possibles, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise solution sur l'implantation des projets de construction. Concernant l'éolien et le solaire, il faut de toute façon répartir le plus possible les projets pour que le foisonnement permette un fonctionnement de ces machines le plus souvent possible. Par ailleurs, cela offre une plus grande résilience du système face à l'augmentation des évènements climatiques extrêmes en cours. Toutefois, le fait de concentrer les projets permet de réduire l'empreinte écologique du système. Je pense notamment aux métaux. Un point d'équilibre est donc à trouver. Troisièmement, le mix énergétique français devra permettre une forte réindustrialisation mais la moins émettrice de GES possible. Quatrièmement, l'indépendance est à la fois une façon de maitriser toute la chaîne, tant d'un point de vue écologique, géopolitique que financier.

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