Publié le 13/11/2022 - 13h37
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A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
La question n'est pas de savoir ce que l'on veut faire mais ce qui est viable.Le débat est beaucoup trop simpliste ramené au pour ou contre alors que la question est extrêmement complexe.Les enjeux sont à la fois environnementaux, économiques, sociaux et géostratégiques. Bien que les énergies dites renouvelables semblent être séduisantes sur le papier, elles sont en réalité une très mauvaise idée.- défiguration des payages- artificialisation massive des sols '(par exemple l'emprise au sol d'une centrale nucléaire est de 2x2km2, pour obtenir la même production avec un parc éolien, celui-ci aurait une empreinte de 12x12km2)- Enorme pollution des sols dûe à l'extraction des métaux- Obligation d'installer des TAC (petites centrales à gaz) pour pallier à l'intermittence des "renouvelables" - pénurie très rapide de matières premières à très brève échéance à l'échelle planétaire(extraction de la totalité des réserves mondiales de cuivre et de cobalt d'ici 2050, 60% du nickel d'ici 2050, 30% du lithium d'ici 2050) - dépendance accrue au niveau géostratégique (70% du cobalt viennent d'un seul pays, la RDC, la plupart des ressources de lithium sont situées dans ' pays (Bolivie, Argentine, Chili, Australie))Nous allons donc remplacer une dépendance par une autre. L'indépendance énergétique n'existe pas. - Ces ressources sont très majoritairement situées dans des pays instables- Coûts exorbitants: Le changement soudain va entraîner des coûts absolument faramineux qui seront insoutenables, coûts qui vont régulièrement augmenter avec les pénuries rapides à venir sur le même modèle que le pétrole (on parle déjà d'extraction de cuivre en haute mer)Cela conduira invariablement à des conflits sociaux ainsi qu'à des délocalisations de masse des entreprises(on en voit déjà une esquisse avec la hausse des coûts de l'énergie en Europe) La pire des solutions serait des mini installations un peu partout. En effet, les besoins en matières premières (surtout en cuivre) seraient démesurés afin d'assurer le transport de l'électricité. En résumé, le mix énergétique viable n'est pas nucléaire/renouvelables mais électricité/pétrole/gaz/charbon.Il faut limiter le recours aux énergies fossiles sans s'en passer totalement.Dans l'histoire des énergies, jamais aucune n'en a remplacer une autre, les énergies sont toujours venues en complément de celles existantes La seule solution est donc de construire/remplacer de nouveaux réacteurs nucléaires tout en ayant toujours recours aux énergies fossiles.La France a fait sa transition énergétique il y'a 50 ans.
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