Partager la page

Publié le 13/11/2022 - 15h21

DamienF

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La consommation énergétique des bâtiments est l'un des postes qui concentre le principal gisement d'économies d'énergie pouvant être mobilisé sans impacter profondément le mode de vie actuel des populations. Une politique intégrée combinant 1) des aides profondes à la rénovation thermique et à la substitution des modes de chauffage carbonés pour les ménages les moins aisés 2) Une hausse importante de la taxation des énergies fossiles et, dans une moindre mesure, décarbonée pour l'ensemble des citoyens 3) Une interdiction du renouvellement des équipements thermiques fossiles 4) Une interdiction de la mise en location des passoires thermiques, avec un seuil se durcissant graduellement et 5) une politique de sensibilisation forte et opérée dès le plus jeune âge à la sobriété dans les consommations (i.e. mettre un pull plutôt que de chauffer le logement) sera probablement à même de délivrer de fortes économies d'énergie sans impacter profondément le niveau de vie des habitants.