Publié le 13/11/2022 - 20h38
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Commencer par les bâtiments du tertiaire, habitudes et rénovation. Changement de paradigme architectural : prioriser la sobriété par rapport au design (éclairage de nuit en 2022, pardon ?). Construction neuve passive obligatoire si l'environnement le permet (exposition au Soleil). Isolation massive des logements individuels par des poids lourds du BTP sur appel d'offre à la maille du département ou de la municipalité en zone dense, pâté de maison par pâté de maison : prise de mesure sur place, fabrication des éléments isolants en usine et livraison/installation éclair et groupée. La répartition équitable du coût sera dans le cahier des charges, ainsi que limiation du recours à la sous-traitance pour ne pas diluer la responsabilité (exemple télécoms...). Faire tourner les PME et les artisans en demandant aux particuliers trois devis, c'est gentil et très ordolibéral-friendly, mais à un moment il faut accélérer et chercher la compétence sur des gros ouvrages là où elle est. Les artisans travailleront de toutes façons pour les uns ou les autres, puisque c'est eux qui ont le savoir-faire. Les ouvriers, anciens et nouveaux, travailleront en usine/atelier dans de meilleures conditions qu'en enchaînant les chantiers clients sur des échafaudages. L'installation des panneaux isolants sera plus rapide en soi et surtout sera faite en parallèle de la fabrication de ceux-ci. La gestion des flux des matériaux de construction et des produits finis sera rationnelle et optimisée grâce à la centralisation de la fabrication et le groupement de l'installation.
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