Publié le 14/01/2023 - 18h04

• B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Pour maximiser nos chances d’atteindre la neutralité carbone, le mix électrique doit permettre la réindustrialisation du pays (fabrication des biens avec une énergie moins carbonée, raccourcissement des chaines d’approvisionnement grâce à la relocalisation…) et cela sans reposer sur des paris technologiques. Acquérir une certaine indépendance en énergie et matières premières est également important pour conserver des marges de manœuvre pour notre adaptation au changement climatique, notamment en cas de dégradation des relations géopolitiques avec certains états.