Publié le 14/01/2023 - 20h41

• B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

• C - La résilience au changement climatique

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

La résilience au changement climatique devrait être la principale priorité quand on parle du nucléaire, on a bien constaté l'été dernier avec la sécheresse intense qu'a connu la France, la baisse de production électrique de ces même réacteurs. Les étés vont devenir de plus en plus chaud et la précieuse ressource en eau risque bien, malheureusement, de se raréfier. Cette donnée me semble essentielle pour eviter de construire des infrastructure inutiles car arrétées 6 mois / an par manque d'eau pour le refroidissement... Au vu de l'éat de cette ressource en eau, certains scénarios de RTE avec notamment, 14 réacteurs envisagés à l'horizon 2050 me semblent ducoup totalement absurdes, c'est beaucoup trop... Il serait également intéressant de bien surveiller les stocks d'uranium mondiaux. De plus en plus de pays se tournent vers le nucléaire et l'uranium reste une énergie fossile, épuisable donc. Comme toutes enteprises, on ne peut pas imaginer un maintien sur le marché sans innovation. La France est l'un des pays les plus nucléarisé au monde, que ce soit bon ou mauvais, cela prouve surtout qu'on a une vraie compétence en la matière, maintenons autant que possible cette compétence à haut niveau. Enfin, l'exemple du dernier EPR de Flamanville est un bon crashtest, les coûts supplémentaires sont colossaux, le retard pris est immense mais une fois que nous aurons finis ce réacteur nous devrions avoir suffisament appris de nos erreurs pour la construction de futurs réacteurs similaires en France ou à l'étranger. Ces nouveaux réacteurs sont essentiels selon moi, surtout dans un contexte de tension du secteur énergétique à grande échele, ils sont plus récents et plus innovants et permettent une plus grande puissance délivrée avec moins d'uranium tout en produisant moins de déchets nuclaires à vie longue. Le nucléaire est un amortisseur intéressant face aux restrictions qui s'annoncent en matière d'énergie, à cause du réchauffement climatique. Le maintien d'un haut niveau d'excellence opérationnel nous facilitera la vie quand il faudra remplacer nos vieilles centrales.