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Publié le 14/11/2022 - 14h46

Bichon

  • J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Le scénario de RTE M1 me semble à la fois raisonnable et faisable car il permet une sortie progressive du nucléaire donc il présente un choix clair en concentrant les budgets sur les énergies renouvelables. En effet si vous décidez de construire de nouvelles centrales nucléaires, cela signifie des budgets considérables qui seront engloutis dans cette technologie (52 milliard d'euros) au lieu des énergies renouvelables éoliennes et photovoltaïques alors même que la France est très en retard dans ses investissements renouvelables par rapport à nos partenaires européens. Cela veut dire aussi des centrales qui n'arriveront pas avant 15 ans, rappelons que l'EPR de Flamanville n'est toujours pas en service depuis 2007 pour un coût évalué par la cours des comptes en 2020 à 19 milliards d'euros, les EPR nouvelles formules soit disant moins chers (parce que moins sécurisé que l'EPR 1) sont eux pour l'instant dans les cartons à dessin et ne produiront pas leur premier KWH avant 2035. On ne peut pas tout faire, le parc existant va de toute façon entraîner des dépenses, de sécurité pour la prolongation des centrales actuelles, de gestion des déchets et à terme de démantèlement, il me paraît donc totalement contre productif de dépenser 52 milliards dans de nouveaux réacteurs EPR2 alors que l on a besoin de cet argent pour investir massivement dans le renouvelable tout de suite. Dans le scénario M1 on voit que les dernières centrales nucléaires disparaissent en 2060, il ne faudra pas se priver de fermer plus vite les centrales existantes en particulier si un réacteur présente des problèmes de sécurité générant des dépenses trop importantes, l objectif étant de sortir de cette technologie au plus vite et de prioriser les investissements vers les ENR, donc les seuls euros à dépenser dans le nucléaire le sont pour la sécurité. j ajoute à cela que les centrales nucléaires ont besoin d eau pour être refroidies c est pourquoi elles sont implantées au bord des fleuves et des côtes, dans un contexte de réchauffement climatique qui peut assurer que dans 15 ans le débit des fleuves et la montée des eaux océaniques ne va pas poser des problèmes insurmontables à leur bon fonctionnement pour toutes ces raisons la construction de nouveaux réacteurs EPR2 ne me paraît pas souhaitable.