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Publié le 14/11/2022 - 15h57

CLEMENT

  • C - Oui, mais cela dépend des types d’usages (à préciser dans le champ libre ci-après)

La façon de poser la question me semble montrer que la réalité du problème n'est pas comprise des politiques (et des médias) : les consommations des particuliers ne font qu'un tiers de la consommation d'électricité. Et l'électricité ne fait qu'un quart de nos consommations d'énergie totales. Donc, on regarde l'arbre au lieu de voir la forêt. A qui profite le crime ? Aux groupes pétro-gaziers, dont on ne remet pas tant que ça en cause la fourniture d'énergie ? (les 3/4 de notre énergie pourtant, et très polluante ou émettrice de CO2...). Aux investisseurs dans l'éolien et le photovoltaïque, bénéficiaires d'une bonne part des aides à la Transition Energétique, vu qu'on focalise sur la seule électricité, et supposée "verte" ? Côté électricité, il y a des usages que l'on pourrait moduler en fonction de la production, et sans perte de confort pour l'utilisateur : la production d'eau chaude par exemple. Que l'on pourrait moduler en fonction de la production éolienne et photovoltaïque (ne pas oublier que production et consommation doivent être égales A TOUT MOMENT pour une tension stable et donc utilisable. Et non pas faire des bilans annuels, ou sur des périodes "de pointe"). Et on pourrait augmenter ce volant manœuvrable en convertissant à l'électricité les nombreux chauffe-eau domestiques ou industriels au gaz ou sur chaudière (et qui, donc, émettent du CO2).