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Publié le 14/11/2022 - 16h01

etienne.d

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

  • D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

Sans indépendance énergétique et industrielle (D) , il est impossible de résister voir survivre dans un monde en crise climatique, désormais inévitable. Aucune indépendance n'est possible sans réindustrialisation (B) et cette dernière n'est pas possible sans énergie abondant et bon marché. Le recyclage des matériaux nécessite aussi de l'énergie abondant et bon marché. Seule les réacteurs nucléaires de 4e génération, en particulier les réacteurs rapides à sel fondu pourraient fournir cette énergie abondant et bon marché et dans les conditions de sécurité et de gestion des déchets excellentes. Pour cela il faudrait un plan d'investissement massif, probablement public, en parallélisant les développements, industrialisation et contrôles de sécurité. La technologie devrait être disponible au monde entier à un prix inférieur au prix du charbon, sinon les efforts de la France (1-2% des émissions mondiales) seraient vaines. A côté de cette solution, les éoliennes et du solaire sont redondants et représentent une dépense inutile.