2022 - 16h38

CLEMENT

B - Son impact en termes d’occupation des sols
H - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)

Le photovoltaïque est comme l'éolien : il n'est pas capable de produire à chaque instant au niveau exact de la consommation. Soit il produit trop, soit pas assez. Or l'égalité production/consommation à tout moment est un impératif (loi de la physique...) pour avoir une tension fixe et stable (et donc que les appareils fonctionnent correctement). De plus, l'électricité n'est pas notre principale source d'énergie : ce sont aux 3/4 les énergies fossiles. Et qu'on ne remplacera pas si facilement par l'électricité (chez les particuliers, peut-être, mais dans les usages industriels qui font la plus grande masse des consommations d'énergie ?). Il serait temps que les politiques et les médias améliorent leurs connaissances techniques et générales, et regardent au bon endroit : en France, les problèmes quant aux émissions de CO2 sont le bâtiment et les transports. Et les solutions dans ces secteurs sont d'abord l'amélioration de l'isolation (à coupler avec VMC pour éviter le phénomène "boite de conservé) et le développement des transports en commun et du fret, pas les Enr. Et, au sein des EnR, la priorité me semble les EnR non électriques, plus facilement substituables, plutôt que éolien et photovoltaïque. D'autant que ces derniers viennent surtout remplacer du nucléaire, déjà décarboné, et que de toute façon il faudra garder la plupart des centrales pour les moments sans assez de vent ou de soleil (donc, où est le gain écologique ?). Car il n'y a aucune solution de stockage de masse de l'électricité accessible actuellement, et on ne voit pas de changement rapide sur ce sujet (cela viendra peut-être, mais c'est long et pas garanti, alors que l'urgence est là). Donc, dans un 1er temps, attaquons-nous aux principales causes de CO2, plutôt qu'à des choses qui ne viennent qu'en seconde voire troisième position. Sinon, si on estime qu'un volant de photovoltaïque est vraiment nécessaire, il ne manque pas de toitures que l'on pourrait utiliser, sans détruire des surfaces agricoles ou forestières. Il y a aussi l'agri-voltaïque, et la surface de retenues d'eau (en plus, cela limite l'évaporation...à utiliser sur les "bassines" ?).

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