Partager la page

Publié le 14/11/2022 - 16h55

CLEMENT

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Le nucléaire est, à ce jour, avec l'hydraulique et l'électricité géothermique, le seul moyen de production d'électricité décarboné et pilotable (= on peut régler en permanence la production en fonction de la consommation - or cela est absolument nécessaire pour que la tension soit fixe et utilisable par tout un chacun). Il n'existe actuellement aucun moyen réaliste de pallier la non-pilotabilité de l'éolien et du photovoltaïque. Rien d'écologiquement soutenable (sans parler d'économiquement soutenable). On peut le regretter, et espérer qu'un jour on saura faire, mais actuellement, c'est une réalité. Or, c'est dès maintenant qu'il faut décarboner. Le nucléaire est donc un moyen nécessaire - certes imparfait, mais on n'a pas grand chose d'autre (après avoir optimisé au maximum l'utilisation de l'électricité, bien sûr).