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Publié le 14/11/2022 - 21h12

Puchalski

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Des efforts très importants sont à faire mais pas nécessairement au détriment du confort. Il faut massivement rénover les logements. Cela suppose une formation forte des artisans, les malfaçons étant nombreuses, y compris sur les logements à faible consommation voire à énergie positive. Les investissements, lourds, doivent être entièrement supportés par l'Etat qui se rembourserait sur les économies d'énergie réalisées par les propriétaires. Il faut également obliger les copropriétés à se mettre aux normes dans les même conditions et avec les mêmes avantages que pour les logements individuels. Des travaux d'isolation dans les copropriétés sont quasi impossibles aujourd'hui tant la réticence des propriétaires est grande. Chaque français devrait disposer d'un quota énergétique annuel avec une prise en charge intégrale de l'Etat en-dessous de ce quota et une envolée des tarifs dès lors que l'on dépasse ce quota. Que ceux qui souhaitent vivre dans des grandes surfaces et disposer d'équipements d'un autre âge (tels que piscine) en payent le prix fort (qui permettrait d'ailleurs la prise en charge intégrale définie ci-dessus). Cela vaut également pour la consommation d'espace; que l'impôt foncier soit proportionnel à la surface au sol consommée.