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Publié le 14/12/2022 - 16h24

Alexis Quentin

  • A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

  • B - Un haut niveau d’excellence opérationnelle de la filière tant en ce qui concerne la fiabilité opérationnelle et la disponibilité du parc nucléaire existant, le démantèlement sûr des centrales nucléaires, que la capacité à délivrer d’éventuels nouveaux réacteurs, afin de maîtriser les coûts et les délais

  • G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

Difficile de n'en choisir que 3, car toutes sont évidemment importantes. Cependant, si on a les deux premiers, le maintien du niveau de sûreté et le maintien des filières (déchets et R&D) sera assuré. en outre, un gros programme avec un niveau d'excellence de la filière permettrait la mise en service rapide de nouvelles capacités, et aussi un facteur de charge optimal sur le parc en cours, ce qui permet de garder des prix assez bas sur l'électricité, une faible empreinte carbone, et une indépendance énergétique. Cette indépendance serait encore meilleure si on réduisait nos imports d'uranium, que ce soit via des réacteurs de quatrième génération qui permettent de fermer le cycle, ou alors se tourner vers, par exemple , l'uranium dissous dans l'eau (mer ou fleuve)