Publié le 14/12/2022 - 16h33
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C - La résilience au changement climatique
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F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde
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J - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
En prenant en compte les débats sur cette source d’énergie et la gestion des déchets, il faut recommencer à investir sur l’électricité nucléaire, source décarbonée : il s’agit de baisser sa valeur absolue tout en consolidant le socle de cette énergie pilotable autour de 200-250 TWh dans la consommation finale (contre 300 à 350 TWh ces dernières années). Avec le grand carénage en cours, et sous réserve des autorisations de l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), les 60 années d’espérance de vie des réacteurs aujourd’hui construits seront atteints en 2045. L’investissement dans de nouvelles centrales est nécessaire, soit l’équivalent de 8 à 10 EPR à construire. La gestion et le traitement des déchets issus du nucléaire doit être prise en compte de manière responsable. Les déchets hautement radioactifs (près de 99 % de la radioactivité globale générée) représentent moins de 3,5 % des volumes à traiter. Aujourd’hui, ces déchets radioactifs sont entreposés en surface dans des installations nucléaires. Cette situation n’est pas sans risque vis-à-vis d’une agression extérieure et, en l’état actuel de nos connaissances, l’enfouissement profond des déchets est la solution technique qui présente le moins de danger et de risque pour les populations. Parce que l’entreposage de surface n’est pas une solution pérenne, la CFDT est favorable à la mise en œuvre de la phase pilote de Cigéo, avec la mise en œuvre d’une sécurité passive, d’un stockage réversible, contrôlé par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), avec un suivi et contrôle d’experts indépendants et une démarche sanitaire vis-à-vis des populations. Ce projet nécessite enfin d’accompagner les territoires et les populations et de construire une gouvernance multi-parties prenantes de Cigéo Ce réinvestissement dans le nucléaire exige de reconstruire une filière de l’amont à l’aval (démantèlement) avec une vigilance particulière aux conditions d’exercice de la sous-traitance.
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