Publié le 14/12/2022 - 17h06
-
D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
La CFDT revendique de : - Créer un minimum universel d’accès à l’énergie en offrant à tous un talon de puissance et un volume d’énergie minimum à un prix symbolique. Et au-delà, appliquer le prix du marché. L’objectif est quadruple : i) garantir à tous un accès à l’énergie ii) compléter le chèque énergie en ciblant mieux la précarité énergétique iii) un ciblage plus juste des aides publiques iv) conserver un signal prix pour les plus riches En revanche le corollaire, c’est qu’il faut accélérer en même temps la rénovation thermique des bâtiments et le déploiement de la mobilité durable. Il faut des aides ciblées vers les plus vulnérables (qui subissent de plein fouet la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation) pour faire face, mais aussi pour financer dès à présent la transition. Mobilité : l’aide carburant aux plus modeste va dans ce sens, mais n’accompagne pas vers une mobilité durable et ne prépare pas aux ZFE. Les aides qui accompagnent à la mobilité durable sont disparates sur le territoire, insuffisantes (reste à charge trop élevé pour les ménages et travailleurs modestes) et leur accès est complexe. Il est nécessaire de développer un véritable accompagnement et des aides cohérentes entre elles, tout en réduisant le reste à charge. En outre, les entreprises et les administrations ont une responsabilité en la matière, vecteurs de changement de comportements en matière de mobilité. C’ets pourquoi la CFDT revendique aussi de renforcer le dispositif “Forfait mobilité durable”, accentuer la prise en charge employeur obligatoire de l’abonnement en transport en commun et de déployer des plans de mobilité durable entreprise et inter entreprises, notamment en intégrant obligatoirement les représentants des travailleurs dans les comités des partenaires de mobilité (loi Lom). Logement : iIl faut penser un socle minima universel d’accès à l’énergie, en complément du chèque énergie et améliorer parallèlement l’accompagnement des ménages dans la rénovation et réduire le reste à charge, encore trop élevé (56% pour les ménages modestes), en s’appuyant sur des dispositifs financiers plus adaptés (ex : tiers investissement pour qu’une partie des travaux soit financée par les économies d’énergie attendues).
Partager la page
Soutiens