Publié le 14/12/2022 - 17h18

• B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

• E - La minimisation du coût global du système électrique (moyens de production, moyens de flexibilité et de stockage, évolution des réseaux) pour conserver un prix de l’électricité compétitif pour les consommateurs

On ne peut pas se passer de nucléaire, bas carbone, pilotable et économiquement rentable ! Depuis 2 quinquennats et le 3ème qui débute, on nous a faire croire au 100% renouvelables techniquement possible alors que quel que soit le nombre d'éoliennes et de panneaux photovoltaïques lorsqu'il n'y a pas de soleil (la nuit et proche du sosltice d'hiver) et lorsqu'il n'y a vent en anti cyclone d'hiver qui durent plusieurs jours consécutifs, la seule solution pour fournir l'énergie électrique dont l'économie français a besoin, c'est le mix nucléaire et hydraulique comme les politiques du siècle dernier qui avaient le service au public chevillé au corps l'ont [mot modéré]çu. Evidemment sans le gaz et sans le charbon émetteurs de CO2. L'Allemagne nous montre tous les jours qu'avec 4 fois d'ENR que nous (127GW de solaire et d'éolien et nous 33GW) leur centrales à charbon marchent plein régime (80% de facteur de charge début décembre) par manque de soleil et de vent. Avec des valeurs de 800g CO2/kWh, la logique écolo de l'Allemagne que nos politiciens fait leur nous montre la voix à ne pas suivre. La raison doit l'emporter ! La SNBC prévoit +30% de consommation d'énergie en plus d'ici 2050 pour la neutralité carbone, avec les économies d'énergie faites. Ce n'est pas avec des énergies aléatoirement intermittentes qu'on y arrivera. Ce n'est qu'un complément. Le gouvernement n'a toujours pas abrogé la loi qui prévoit la fermeture de 12 autres réacteurs en plus de Fessenheim qui sont dans le même état, sûrs et en parfait état, avec les modifications VD4 faites qui les mettent au standard de sûreté de l'EPR. Le gouvernement prévoit la construction de 6EPR seulement. Cela ne rajoute que 6 fois 11,5TWh par an (1,6GW x 80% de facteur de charge x 24h x 365 jours). Alors que 30% de plus de consommation c'est entre 150TWh et 200TWh qu'il nous faut à l'horizon 2050 sachant que le parc actuel sera en fin de vie. Depuis 10 ans les gouvernements successifs nous ont fait perdre un temps précieux, pour l'indépendance énergétique économique et géopolitique de la France et pour la lutte contre le réchauffement climatique. Nous en sommes aujourd'hui rendu à démarrer une centrale au gaz (418g CO2/kWh) à Landivisiau en Bretagne en mars 2022 et réactiver une centrale à charbon (1050g CO2/kWh) à Saint Avold. Il faut arrêter d'urgence la logique écolo et revenir à l'éco-logique ! Sur le plan économique, EDF est contraint de vendre à ses concurrents 1/3 de sa production nucléaire à bas coût 42€/MWh pour constituer un bouclier tarifaire. Lorsque l'électricité se vend entre 300€ et 1000€/MWh sur le marché. cela prouve que depuis 44 ans du démarrage de Fessenheim, l'énergie nucléaire est compétitive. L'arrêter relève d'une idéologie ubuesque !