Publié le 15/01/2023 - 12h35

• A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

• D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)

La préservation de nos paysages et de notre environnement impose d'éviter de miter l'ensemble du territoire avec des installations industrielles. Par ailleurs les lois de la thermodynamique font qu'une installation industrielle de grande taille a un meilleurs rendement énergétique que plusieurs installations de taille moyenne ou de petite taille. La garantie de notre indépendance énergétique est une question de souveraineté et donc de liberté. Le nucléaire apporte beaucoup d'avantages dans ce domaine, sachant d'une part que les producteurs d'uranium sont répartis dans plusieurs régions du monde, et d'autre part que le stock d'uranium disponible en France, uranium appauvri et uranium de retraitement, peut permettre, notamment grâce aux réacteurs de 4ème génération, d'assurer la production nationale d'électricité pendant plusieurs siècles.