Publié le 15/11/2022 - 14h11

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• F - Le maintien d’un niveau de sûreté parmi les plus élevés du monde

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

Tout d'abord les points cités ci-dessus ne sont pas mutuellement exclusifs. Une forte relance du nucléaire implique une plus grande indépendance énergétique (qui est souhaitable mais jamais atteignable totalement). Cela aurait également des retombées économiques forte pour les territoires ainsi que pour le pays dans son ensemble. Bien évidemment, il faut conserver une politique de sureté irréprochable et penser aux générations futures en développant de nouvelles technologies de réacteurs et notamment les réacteur à neutrons rapides qui pourront régler à la fois une grande partie de la problématique des déchets et assureraient un approvisionnement en énergie pour les quelques millénaires suivants. Il est malheureusement, actuellement, impossible de stocker de l'électricité à l'échelle d'un pays. Il faut donc des moyens de productions majoritairement pilotables, à savoir barrages, fossiles et nucléaire. Si nous voulons réduire le réchauffement climatique les fossiles doivent devenir la portion congrue du mix voir disparaitre. Concernant les barrages, nous sommes proches du maximum d'utilisation de notre potentiel hydro. Il ne reste plus que le nucléaire avec ses avantages et ses inconvénients (comme tout moyen de production électrique). Si nous déployons de nouveaux réacteurs, il pourraient être intéressant de développer la cogénération (à savoir l'utilisation de la chaleur résiduelle à d'autre fins que la production électrique). Nous risquons d'avoir des problèmes d'approvisionnement en eau potable dans le futur, il serait peut être possible (pure conjecture de ma part) de développer des usines de dessalement de l'eau avec les centrales côtières.