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Publié le 15/12/2022 - 11h12

yed@ble

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La performance énergétique des logements est essentielle au confort des occupants tant en été qu'en hiver. Pour y parvenir il est nécessaire d'agir sur plusieurs paramètres: - Réglementaire : en dépit de la loi (arrêté 2017-919 du 9 mai 2017) les syndics de copropriété n'appliquent pas le texte qui oblige pour les gros travaux de maintenance une présentation des 2 devis dont un avec chiffrage d'une ITE (voire ITI par défaut d'ITE). - Accompagnement de la décision: le réflexe des copropriétaires est celui d'une limitation des dépenses. L'investissement étant important le syndic devraient avoir obligation à présenter les chiffres en 3 classes : dépenses unitaires (x/1000), les non dépenses énergétiques après travaux et les aides accessibles par tranches de revenus (vécu : NEXITY grand acteur national de la gestion immobilière et de la construction, refuse le chiffrage d'un ITE et tente de passer en force ces 3 dernières AG sur un chantier de simple ravalement !) - Garantie de résultat : compte tenu des sommes considérables à mettre en oeuvre sur le parc immobilier Français il est indispensable que l'argent public soit utilisé à bon escient. Pour cela, le versement des aides publiques doit être conditionné au niveau des gains énergétiques obtenus par rapport à ceux prévus au cahier des charges. Trop souvent les aides de l'état sont à la fois intégrées en surcoût dans le chiffrage des travaux et acquises a priori sans réelle démonstration de la qualité de la mise en oeuvre, paramètre très important en matière de chantiers d'isolation thermique.