Publié le 16/01/2023 - 09h46
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
Il faut même réduire l'existant mais ce choix n'était pas proposé... L'hydroélectricité, comme toutes les énergies, à un impact sur l'environnement. Au vu des impacts sur les milieux aquatiques (perturbation des habitats et colmatage important au niveau des retenues, ralentissement de l'eau, obstacle à l'écoulement...) et du bénéfice obtenu, le rapport n'est pas terrible. Les micro-centrales ont déjà du mal à être rentable (c'est possible mais après un très long retour sur investissement), alors sachant que le débit des rivières risque de diminuer avec le réchauffement climatique (dont nous commençons déjà à sentir ces effets), elles ne seront plus viables. Enfin, même si l'impact des micro-centrales est plus faible que les grands barrages, il ne faut surtout pas oublier l'effet cumulation. Exemple : 1000 saumons doivent franchir 10 ouvrages pour atteindre les frayères, à chaque ouvrage, 90% des saumons arrivent à franchir chaque obstacle, il ne reste plus grand chose à l'arrivée => cela ne prend pas en compte les blessures, les retards, les frayères colmatées ou encore l'eau plus chaude dans les retenues... En conclusion, l'hydroélectricité n'est pas une bonne solution.
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