Publié le 16/01/2023 - 10h58
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Votre question n'est pas bonne et oriente déjà la réponse. On cherche ici à pointer une écologie qui serait punitive où il faudrait de nombreux efforts et "avoir froid". Et pourtant, il n'y pas besoin de faire des efforts "très importants" si un bâtiment est bien [mot modéré]çu. En effet, une bonne conception permet de limiter fortement les besoins en chauffage et améliore grandement le confort en plus de réduire l'impact financier pour le consommateur final. Le confort n'est pas seulement la température. Un logement bien ventilé et isolé sera beaucoup plus confortable même à 2°C de moins, qu'une passoire thermique humide. Cela fait des décennies qu'on le sait, qu'on le dit mais il semble que cela tombe dans l'oreille d'un sourd. Voyons à long-terme, investissons dans la des bâtiments pérennes et durables car ce secteur est un grand émetteur de CO2 et creuse le porte-monnaie de beaucoup de français du fait du tout électrique historique poussé par la filière nucléaire, une hérésie.
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