Publié le 16/01/2023 - 12h30
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A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.
Concernant la température des batiments, une sensibilisation est nécessaire : aujourd'hui, beaucoup de personnes ont un logement plus chaud en hiver qu'en été (chauffage à 25 l'hiver et clim à 22 l'été), ce qui est une aberration en terme de consommation d'énergie bien sûr mais également mauvais pour la santé (on tombe moins malade quand on habitue son corps au froid en hiver). Il est par ailleurs nécessaire de changer le mode de chauffage et d'isoler les batiments. C'est une combinaison efficacité/sobriété qui permettra donc d'atteindre les objectifs. Enfin, le résidentiel est un facteur important de l'artificialisation des sols actuelle. Si on veut atteindre une politique de zéro artificialisation nette, on n'aura pas d'autre choix que d'arrêter l'étalement résidentiel et de rénover l'existant. On peut également mettre en place une politique de limitation des surfaces habitées : au delà d'un certaine surface par personne, on pourrait imaginer une taxe progressive sur les m² supplémentaires, qui permettrait de financer la rénovation ou le changement de mode de chauffage des ménages les plus pauvres.
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