Partager la page

Publié le 16/01/2023 - 15h12

Sébastien LQ

  • B - Des efforts plus modérés, conduisant à des réductions plus limitées des besoins énergétiques par rapport au niveau actuel. Ce scénario reposerait tout de même sur un développement important des pratiques de sobriété, notamment sur la température moyenne du chauffage (baisse de 1°C en moyenne) et la consommation d’eau chaude, et sur une utilisation stable des appareils électroniques et électro-ménagers par rapport à aujourd’hui.

Avant de demander des efforts, il serait judicieux de comprendre le problème. Mesurer précisément la performance énergétique des bâtiments en décomposant ce qui relève des équipements actifs, passifs et des usages... puis construire/modéliser des scénarios dans le temps et suivre les progrès dans le temps. Cela permettrait d'identifier les dérives et de construire des dispositifs de soutien ou plan d'investissement efficaces maximisant le critère tCO2 évitées / € investi. Malheureusement le DPE, trop ponctuel, peu fiable et non généralisé, ne peut jouer ce rôle aujourd'hui... Par ailleurs, dans un contexte d'électrification des usages, la réduction de la consommation n'est pas toujours le levier le plus efficace pour le système : la flexibilisation de cette consommation l'est en revanche.... En conclusion : réduire oui, mais pas via des mesures punitives. Mesurer, financer, soutenir efficacement la rénovation, l'électrification et la flexibilisation de la demande via des parcours usagers clairs et simples semblent largement prioritaires à réduire de x°C la température d'un bâtiment...