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Publié le 16/01/2023 - 17h14

moineaudesilespascal@gmail.com

  • A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie, et plus généralement du bassin Rhône-Méditerranée sont déjà fortement équipés, et l'ensemble des sites présentant un intérêt énergétique important sont d'ores et déjà exploités. Le rapport sur l'état des eaux adopté par le Comité de Bassin RMC du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique. - Perturbations hydro-morphologiques pour 53% des cours d'eau, - Ruptures de continuité pour 39% des cours d'eau - Altérations hydrologiques (impact sur les débits, éclusées hydroélectriques, ...) pour 31 % des cours d'eau. Ainsi, tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles d'un point de vue écologique, notamment (mais pas exclusivement) pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient des impacts résiduels majeurs sur les milieux aquatiques et les écosystèmes qu'ils abritent. Ces impacts sont incompatibles avec les enjeux et objectifs de bon état et de non-dégradation, en particulier sur notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 aborde cette question de manière objective et rappelle les principaux enjeux à la fois hydroélectriques et écologiques et précise notamment :