Publié le 16/01/2023 - 18h27

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• G - La réduction des besoins d’importation notamment en uranium (ex. au travers du recyclage des déchets nucléaires pouvant l’être) quitte à augmenter le prix de l’électricité produite

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

La réduction des importations d'uranium doit se faire par le développement des réacteurs de IVème génération, permettant l'utilisation des stocks d'uranium appauvri disponibles en France. Avec ces stocks nous avons le potentiel de couvrir la totalité des besoins énergétiques français pendant plusieurs siècles. Cela doit être l'objectif fondamental de la politique de R&D nucléaire, avec la relance du programme Astrid qui doit être doté de moyens importants. A plus court terme, la réduction des importations peut se faire par une utilisation plus importante de l'Uranium de Retraitement Enrichi (URE) et du Plutonium issusdu retraitement (combustible MOX, dont les études ont montré qu'il est facilement utilisable dans les réacteurs EPR). Une part significative des nouveaux réacteurs EPR devrait ainsi être "MOXée", et les combustibles MOX et URE pourraient être utilisés plus largement dans le parc existant.