Publié le 16/01/2023 - 18h34

• A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

Je suis particulièrement réticent à la "domotisation" effrénée de nos espaces de vies. Cela coûte du matériel (moteurs électriques, écrans LCD, composants électroniques,...) dont on sait qu'il a un fort impact sur le climat et la raréfaction des ressources (transport et pollution). Cela a aussi un coût numérique et donc aussi matériel. Une appli de gestion du chauffage est tributaire de serveurs dont on connaît l'impact aussi. Je crois, et donc cela demande confirmation, que le gain sur la consommation, très hypothétique à mon sens, que je peux faire grâce à ces outils ne compense pas leur coût. Je préfère 10000 fois :) ouvrir la trappe dans mon logement ou aller sur le palier pour lire visuellement sur les compteurs ma consommation que de télécharger une énième appli dont les données sont stockées on ne sait où sur des serveurs énergivores. Je n'y vois que peu d'intérêt en dehors d'un gain que je considère d'un facteur epsilon sur notre confort. J'entends l'argument de l'accessibilité pour les personnes handicapées ou les personnes âgées (exemple du volet roulant électrique). Je pense qu'il faudrait simplement rendre compatible les nouveaux habitats avec ce genre de système et ne les installer que si nécessaire avec peut-être une aide financière au moment de l'installation. La systématisation étant un pas une solution viable à mon sens. Je comprends tout de même l'enjeu économique d'un secteur assez récent en plein essor par ailleurs.