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Publié le 16/01/2023 - 21h04

Quent

  • A - Des efforts très importants, permettant de limiter fortement les besoins énergétiques associés. Ce scénario nécessiterait une généralisation d’une très forte sobriété des usages, notamment en ce qui concerne la température moyenne du chauffage (baisse de 2°C en moyenne, ce qui conduirait à une température moyenne de 17°C), la consommation d’eau chaude et l’utilisation d’appareils électroniques et électro-ménagers.

La sobriété dans les logements est pour moi du bon sens, étant donné qu'il y a des incitations économiques. Je pense aussi que c'est là qu'il y a les plus grandes disparités, ainsi je souhaite ardemment que nous mettions collectivement un grand effort solidaire dans la rénovation des bâtiments, la transitions vers des sources d'énergies efficaces (plaques à induction par exemple) décarbonnées (pompes à chaleur, moins de gaz) et la réparation des équipements POUR TOUS, afin que pauvreté économique ne rime plus avec précarité énergétique (passoire thermique, équipements inefficaces qui consomment beaucoup) qui entretient ainsi un cercle vicieux. En parallèle de ces efforts pour diminuer les coûts de personnes les plus démunies, j'envisagerai une tarification progressive (pour garantir à tous une quantité d'énergie minimale) et forte (pour pénaliser ceux qui en abusent) de l'énergie, afin que certains usages très énergivores disparaissent d'eux-même. En parallèle, je mettrais en place des mesures collectives d'effacement électrique chez les particuliers, une restriction forte de l'utilisation de climatisation l'été (par exemple avec des circuits de circulation d'air passifs à la place), un pilotage heures creuse automatique (réglage d'usine ?) des équipements (ballons d'eau chaude notamment). Et de continuer à informer les consommateurs en exploitant mieux les compteurs Linky, EDF permet par exemple d'identifier ses postes de consommation ce que je trouve super ! Le 17° ne me pose pas de problème personnellement, mais il ne me parait toutefois pas réaliste d'imposer le 17° aux personnes vivant dans des logements mal isolés étant donné que d'autres problèmes surviennent, d'expérience (humidité importante par exemple). Une mesure transverse ayant un impact direct sur la consommation des logements serait par exemple de limiter la surface des appartements (30m2 par personne me semble un bon compromis entre confort et sobriété, peut-être moins) : moins de volume à chauffer, moins d'équipements... J'envisage un baisse du nombre d'appareils électroniques et des gains en efficacité pour les appareils électro-ménagers (en pilotage heures creuses). À l'exceptions de moyens pour piloter la température réelle de son logement (avec une boucle de rétroaction simple voire une consigne heures creuses) permettant une meilleure utilisation de l'énergie qu'un utilisateur humain, la promotion de la domotique / maison connectée doit être fortement découragée.