Publié le 16/12/2022 - 11h21
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A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
depuis plusieurs années on constate une amplification des étiages mais aussi à de très fortes crues. Lors de ces crues très fortes la production des grosses centrales est maximum et un apport de production provenant des micro centrales n'est d'aucune utilité. à contrario pendant les périodes d'étiages les micro centrales ont une production quasiment nulle et n'apporte qu'une production négligeable. Dans les périodes intermédiaires, les éclusées pour faire fonctionner les turbines on des impacts très négatifs en raisons des variations de niveaux des cours d'eau très néfastes pour la faune aquatique. En raison de la situation décrite pus haut (étiages prolongés) qui est la conséquence du changement climatique (hivers moins froids, régression des derniers glaciers, chutes de neige moins abondantes le manque d'eau dans les rivières devient préoccupant et de nouvelles installations dégraderons encore davantage l'état des cours d'eau (eaux stagnantes à l'amont des ouvrages, débits réduits à l'aval et baisse de niveau. Pour parler de mon territoire de Franche Comté et plus particulièrement de l'Ain dans le secteur de Champagnole l'état des lieux est catastrophique. Âgé de 76 ans, j'ai connu l'Ain limpide au moi d'août avec des fonds qui restaient propres sans eutrophisation, ; aujourd’hui disparition des résurgences qui rafraîchissait l'eau en été. l’Ain s'apparente à une rivière de seconde catégories avec la quasi disparition des truites et des ombres. Les micro centrales existantes sur Champagnole perturbent aujourd'hui la vie de la rivière, il conviendrait d'augmenter sensiblementle pourcentage du débit réservé pour tenter de maintenir du courant
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