Publié le 16/12/2022 - 14h46
-
A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets
La production d'hydroélectricité pour les micro centrales ne représente que 1% de la production électrique, elle est dérisoire. En revanche l'impact quoiqu'en disent certains qui manifestement ne fréquentent pas le bord des rivières et torrents concernés, est très grave. Cf l'épisode douloureux de la vidange décennale du barrage de Pont Baldy sur le torrent de la Cerveyrette vers Briançon en début avril 2022 qui a eu le triste honneur de figurer dans les journaux télévisés. Des milliers de truites sont mortes asphyxiées sur des dizaines de km, leurs branchies colmatées. De plus concernant les torrents de montagne, ces barrages sont une vraie hérésie, le besoin en électricité en hiver coincide avec une période où les débits sont très très bas du fait du gel, certes à la fonte au contraire en mai le niveau est important mais les besoins en électricité sont moindres. En été ces rivières connaissent désormais des niveaux d'étiage jamais vus jusqu'à présent, priver les micro organismes et les poissons qui y tentent de survivre dans des eaux réchauffées et eutrophisées, du peu de débit qui reste revient à les sacrifier. Je conteste absolument la qualification d'énergie verte aux micro centrales électriques en raison des dégâts produits mais qui se soucie de ce qui vit dans l'eau, il est vrai que cela ne se voit pas. Il vaut mieux rénover et maximiser la production sur les grands barrages existants, développer le photovoltaique et l'éolien en mer. Et puis c'est une affaire d'argent...très intéressante pour les propriétaires (communes, particuliers) qui n'ont que faire du souci de protection de la nature pour les générations futures.
Partager la page
Soutiens