Publié le 17/01/2023 - 08h05

• A - L’incertitude quant aux changements et contraintes que la transition énergétique pourrait faire peser sur nos modes de vie et notre quotidien

Il faut admettre que le mode de vie actuel n'est ni soutenable, ni abordable financièrement pour les plus modestes, ni désirable. Le chagement de modes de vies n'est plus à mettre au conditionnel comme suggéré ici mais bien au présent. Cette perspective est effectivement un frein puisque le seul idéal, le seul objectif qui est prôné, enseigné voire même obligé reste celui du monde de la croissance économique, de la consommation. Cet idéal a eu sa raison d'être au XXe siècle, ce n'est pas y faire affront que de reconnaître que les éléments de base et le contexte qui l'ont vu naître ne sont plus de ce monde. Il est donc normal et nécessaire d'évoluer vers un nouvel objectif collectif répondant aux défis actuels et applicable. Cet idéal est possible (nous sommes largement en situation de pouvoir traverser une période de transition), enviable (nous sommes à bout de souffle sur le modèle et psychologiquement épuisés de devoir continuellement tenter d'oublier ses défauts) et nécessaire (un nouveau projet de société est attendu, un nouveal idéal ambitieux capable de remporter l'adhésion de tous, un objectif qui tire le reste du monde derrière lui par l'exemple qu'il donne pour le futur et non par le mimétisme conservatif du passé comme aux grandes heures des lumières). Lever ce frein est à la main de tous mais surtout des fonctions régaliennes et gouvernementales du pays : par l'éducation. L'éducation du problème, l'éducation des solutions et l'éducation sur la capacité à proposer un changement de modèle.