Publié le 17/01/2023 - 09h51
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B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique
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D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
A l’aune des complications rencontrées par notre pays depuis le mois d’août 2021, marqué par le début d’une hausse record des prix de l’énergie sur l’ensemble du territoire, il est indispensable de penser le mix énergétique comme un moyen et non une fin. Les technologies à disposition portent toutes leur lot d’avantages et d’inconvénients. La période de refondation qui s’enclenche est une opportunité pour reconsidérer les multiples potentiels de la filière des combustibles solides de récupération, dits CSR. Ces combustibles sont préparés à partir des déchets triés non recyclables et permettent simultanément : - De réduire le volume de déchets éliminés en enfouissement ou en incinération ; - De réduire la consommation d’énergie issue de ressources fossiles et d’améliorer le bilan carbone des industries qui substituent les CSR au gaz ou au fioul ; - D’améliorer la balance énergétique française en diminuant les importations d’énergie carbonée. Le mix énergétique de demain doit plus que jamais être souverain., L’énergie produite à partir de déchets est une énergie souveraine, pilotable et disponible sur l’ensemble du territoire national, en métropole et dans les territoires isolés. Les entreprises du recyclage ont investi et ont désormais la capacité industrielle de produire 1,2 millions de tonnes de ces combustibles alternatifs et partiellement décarbonés (source : FEDEREC ), mais n’utilise actuellement que le tiers de cette capacité faute de demande, presque uniquement fléchée vers l’industrie cimentière.
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