Publié le 17/01/2023 - 09h54

• A - Se limiter à optimiser l’existant, car il n’apparaît pas opportun de développer de nouveaux projets

Le développement de l'hydroélectricité par la construction de nouveaux ouvrages est aujourd'hui incompatible avec la préservation des milieux aquatiques. Les cours d'eau du département de la Savoie sont déjà fortement équipés, et exploités. Le rapport sur l'état des eaux du 6 décembre 2019 indique que les trois premières pressions en termes de masses d'eau impactées, entrainant un risque de non atteinte du bon état pour les cours d'eau du bassin en 2027, sont des pressions qu'exerce l'usage hydroélectrique: perturbations hydro-morphologiques, ruptures de continuité, altérations hydrologiques. Tout nouvel ouvrage hydroélectrique ne pourra être construit que sur des zones particulièrement sensibles pour ce qui concerne les réservoirs biologiques. Ces nouveaux aménagements, auraient un impact majeur sur les milieux aquatiques et les écosystèmes, ce qui est incompatible avec les objectifs de non-dégradation de notre bassin. Le rapport environnemental du SDAGE 2022-2027 précise que "...., l'atteinte des objectifs de la PPE s'appuie prioritairement sur l'optimisation des aménagements existants et la création de stations de pompage." Il apparait donc nécessaire d'envisager exclusivement l'usage hydroélectrique dans une démarche d'optimisation de l'existant qui, sous réserve de non-dégradation, est la seule à même de respecter un bon équilibre entre les points de vue énergétique et écologique.