Publié le 17/01/2023 - 09h55
-
F - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Les propositions formulées ne tiennent pas compte de l'ensemble des solutions qui sont à notre disposition. La filière déchet a développé une expertise avérée pour produire des combustibles qualitatifs à partir des fractions non recyclables des déchets. Ces combustibles peuvent être gazeux dans le cas de la filière méthanisation des biodéchets, ou solides dans le cas des CSR. La relocalisation de la production d’énergie ne se limitera pas à la production d’électricité. C’est l’ensemble des besoins qui doit être couvert par une politique énergétique ambitieuse : l’électricité donc, mais également la chaleur et la vapeur (voir point suivant). La production d’énergie à partir de déchets, quelle qu’elle soit, doit se faire en cohérence avec les gisements disponibles et au plus près des besoins. Ces installations de relativement petites dimensions sont à répartir dans l’ensemble de la France, pour plusieurs raisons : - Les producteurs des combustibles solides de récupération (dits CSR), sont déjà implantés et peuvent, sans investissement supplémentaire, desservir l’ensemble des départements métropolitains ; - Les consommateurs des CSR disposeront d’une ressource économiquement avantageuse, décarbonée et s’émanciperont des prix fluctuants du marché de l’énergie ; - Les « chaudières CSR » sont spécifiquement [mot modéré]çues pour pouvoir être transformées en chaudières 100% biomasse. La concertation avec les riverains est essentielle car, contrairement au gaz fossile, l’acheminement se fait par fret (routier, fluvial ou ferroviaire). Il y a donc un enjeu de fréquentation des routes. Le bénéfice environnemental pourra donc également se ressentir sur la facture.
Partager la page
Soutiens