Publié le 17/01/2023 - 10h51

• A - La relance d’une politique électronucléaire globale et d’ampleur (mise en œuvre des trois piliers de Belfort), comparable à celle des années 1970 et 1980

• E - L’installation de nouveaux réacteurs nucléaires en priorité sur des sites de production d’électricité nucléaire existants

• I - Le maintien d’une politique de R&D visant à développer de nouvelles technologies de réacteurs

L'empreinte carbone de l'électricité produite par la France est 5 fois inférieure à celle de l'Allemagne, et cela est dû au choix du nucléaire. Si le but est de décarboner, la France a déjà fait le job pour l'électricité et copier l'Allemagne en sortant du nucléaire ne conduira qu'à casser les raisons des bonnes performances actuelles. Le désinvestissement des dernières années dans la filière doit être compensé par un investissement massif maintenant tout en continuant à investir aussi dans les ENR et assurer la production dans les années où des réacteurs devront être arrêtés en attendant les nouveaux réacteurs. Stratégiquement, le programme ASTRID doit être redémarré pour utiliser les actuels déchets comme combustibles et assurer l'approvisionnement en combustible à moyen terme, ce qui impose une R&D ambitieuse. Et pour limiter l'empreinte écologique et les coûts de construction, réutiliser les sites actuels est une évidence.