Publié le 17/01/2023 - 15h51
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D - Autre proposition (à préciser et justifier dans le champ ci-après)
Placer les énergies renouvelables au cœur de la dynamique économique et sociale des territoires : Quelles que soient les contraintes qui pèsent sur les énergies renouvelables, c’est bien l’appropriation des projets par les acteurs locaux qui est et restera un facteur clé pour accélérer leur développement. Le dialogue avec toutes les parties prenantes d’un projet (élus, riverains, associations, agriculteurs, entreprises) est un préalable fondamental pour tout nouveau projet d’infrastructure. Quelle que soit l’énergie - hydraulique, éolienne ou solaire - un projet n’est compris, accepté, voire plébiscité que s’il s’inscrit dans un projet de territoire local. A titre d’exemple, les centrales hydroélectriques que l’on retrouve sur le Rhône produisent certes en premier lieu de l’électricité renouvelable et génèrent des recettes directes (fiscales, foncières) au bénéfice des collectivités locales et de leurs citoyens. Mais au-delà des mégawatheures produits, un aménagement hydroélectrique c’est aussi un pont, une écluse, des activités portuaires, des digues qui redéfinissent les axes de transport d’un territoire et facilitent la mobilité des usagers et des marchandises. Certains ouvrages font aussi partie intégrante du patrimoine historique et touristique local, renforcent l’attractivité d’un territoire et font aujourd’hui la fierté de ses habitants. Concernant l’éolien et le photovoltaïque, il ne fait aucun doute que ces énergies devront en premier lieu être mieux comprises et acceptées par les populations locales. Bien que les oppositions soient plus marquées pour l’éolien terrestre que pour le solaire, elles ont toutes deux fait la preuve qu’elles savaient aussi rassembler. En témoignent les projets d’énergie citoyens qui se développent rapidement en France, et le développement de sociétés de projet rassemblant collectivités, entreprises, agriculteurs, financeurs publics ou privés qui investissent au capital des projets et prennent part à leur gouvernance (SAS de transition énergétique ou SEML). CNR est actrice de ce mouvement de fond. Les acteurs locaux sont de plus en plus nombreux à se saisir de leur avenir énergétique, non plus seulement en accueillant les projets, mais en y participant activement. Les schémas de gouvernance, de financement et de redistribution des revenus issus des énergies renouvelables doivent donc poursuivre leur mutation vers des modèles partenariaux et participatifs. C’est ce qui a motivé la création de Solarhona, lancée en 2022 par CNR, qui propose aux acteurs locaux de détenir jusqu’à 40 % du capital des projets solaires développés sur leur territoire. Par ailleurs, les opérateurs d’énergies renouvelables peuvent être porteurs de solutions pour répondre à l’une des préoccupations majeures des entreprises et des collectivités locales des prochaines années : la volatilité des prix de l’électricité et la maîtrise de leur facture énergétique. De nombreux producteurs d’énergies renouvelables, dont CNR fait partie, font déjà évoluer la manière de commercialiser l'électricité pour accompagner les collectivités locales et les entreprises dans la maîtrise de leur facture énergétique. Les offres d'autoconsommation permettant à un site industriel ou logistique, une exploitation agricole ou un bâtiment public de consommer sa propre production d’électricité renouvelable grâce à une installation photovoltaïque en toiture, en ombrière ou au sol se démocratisent. Il en est de même pour les contrats de fourniture directe établis entre un producteur d’énergie renouvelable et un acteur privé ou public (de type CPPA), garantissant un prix de vente fixe sur plusieurs dizaines d’années. La demande est forte dans les territoires et donne du sens à la relocalisation d'une production énergétique consommée en circuit court. CNR leur apporte des réponses adaptées.
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