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Publié le 17/01/2023 - 18h24

Sereinvironnement

  • A - La minimisation de l’empreinte géographique des projets : il est préférable de concentrer les installations sur certaines parties du territoire (par exemple avec la construction de réacteurs nucléaires ou de très grands parcs EnR), avec des impacts plus concentrés dans l’espace et localement plus intenses

  • B - La compatibilité du mix énergétique français avec un scénario de réindustrialisation de la France, et notamment la compétitivité de ce mix énergétique

L'artificialisation des sols qu'il faudrait réserver du mieux possible à l'utilisation agricole, forestière et environnementale pour la consommation humaine et la préservation de la biodiversité est la principale plaie du développement des ENRi souvent présentées comme gages d'une transition climatique réussie. Or le "rendement" de puissance électrique réelle des ENRi ( et dans une mesure légèrement moindre les ENRi maritimes) relativement à la surface au sol (ou maritime) occupée par ces équiments est désastreux si on le compare à la surface occupée par des équipements pilotables ( nucléaire, hydroélectrique,centrales à gaz ou sources énergétiques fossiles) de même puissance. La différence de surface occupée est de l'ordre de cent fois moins. Il est donc aberrant de placer sur le même plan comme le fait la réponse A des parcs nucléaires qui occupent cent fois moins d'espace que des parcs photovoltaiques pour un même rendement énergétique. D'autre part, dans le premier cas, ce sont quelques milliers d'habitants qui peuvent avoir à subir des nuisances visuelles de proximité alors que dans le second cas il faudrait compter par centaines de milliers d'habitant.e.s, voire millions d'habitant.e.s comme victimes de cette artificialisation sans compter les dommages majeurs causés aux paysages , à la faune et à la santé des populations riveraines des ENRi. La réponse B coule de source dès lors qu'on rappelle que la France est absente aujourd'hui de l'industrie éolienne et photovoltaique , que les groupes producteurs européens Allemands ,Danois ,Espagnols notamment sont en situation économique chancelante et que ce secteur économique déjà largement dominé par la Chine ( même aux Etats-Unis) est en passe de devenir un quasi monopole chinois. En revanche le secteur nucléaire français, bien que mis en difficulté par les attermoiements de gouvernements successifs durant ces vingt cinq dernières années en matière économique, technologique et scientifique, reste un secteur concurrentiel et pourrait reprendre l'offensive pour peu que l'Etat assume ses responsabilités de pilote d'une industrie essentielle à l'indépendance et au rayonnement national.