Publié le 17/01/2023 - 22h17
-
C - La répartition des installations d’énergie renouvelables de manière équilibrée et diffuse sur le territoire, avec des impacts locaux a priori plus modérés mais qui touchent l’ensemble du territoire
-
D - La garantie – au maximum – de notre indépendance énergétique et industrielle, en assurant autant que possible notre autonomie sur les composants, les technologies, les filières industrielles et les matières premières (acier et terres rares pour les éoliennes, modules photovoltaïques pour la production solaire, métaux critiques pour les batteries électriques, etc.) et les combustibles (uranium pour le nucléaire)
L'économie de ressources (y compris l’espace, les matériaux) et l'indépendance (énergétique et industrielle) sont peut-être les 2 priorités. Le nucléaire est une énergie décarbonée efficace et qui prend peu de place (relancer l’innovation pour un nucléaire civil: thorium /sels fondus, fusion,…). Il n'y a pas de raison d ela plafonner à 50%. Mais comme cela prend 15 ans à développer, il faudra de toute façon maximiser les ENR d’ici là (y compris la géothermie pour le chauffage qui est une des principales utilisation de l’énergie). La diversité des sources et des implantations en impliquant les habitants est peut-être plus efficace financièrement et en terme d'acceptabilité plutôt qu'une forte concentration (pour les ENR, le besoin de proximité n'est-il pas plus efficace que les économies d’échelle?). Ouvrir nos propres mines de terres rates dans des conditions drastiques pour garantir notre indépendance et assumer notre responsabilité dans toute la filière. Assorti d'une taxation des importations aux frontières pour éviter le dumping. La compétitivité du prix de l’électricité n’est pas le premier objectif mais sera atteint en multipliant les sources d’énergie et en se décorrélant des marchés spéculatifs et inflationnistes (du fait de la raréfaction) des énergies fossiles.
Partager la page
Soutiens